[Natália Moreira] Un pastiche écrit par Rimbaud et Verlaine:
L'Idole (Sonnet
du Trou du Cul)
Obscur et froncé
comme un oeillet violet
Il respire,
humblement tapi parmi la mousse
Humide encor
d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses
blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments
pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous
le vent cruel qui les repousse,
À travers de
petits caillots de marne rousse
Pour s'aller
perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve
s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït
matériel jalouse,
En fit son
larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive
pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où
descend la céleste praline :
Chanaan féminin
dans les moiteurs enclos !
Albert Mérat
P.V - A.R.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire