On trouve le commentaire sur ce filme que s'appelle Éclipse Total sur l'adress ci-dissous:
http://www.telerama.fr/cinema/films/rimbaud-verlaine,40979.php
SYNOPSIS
Septembre 1871. Arthur Rimbaud, jeune poète surdoué de 17 ans, quitte ses Ardennes natales pour Paris. Sur le quai de la gare de l'Est l'attend Paul Verlaine, l'une des figures de proue du Parnasse contemporain, un nouveau mouvement littéraire. Verlaine emmène Rimbaud chez lui, c'est-à-dire chez ses beaux-parents, les très respectables Mauté de Fleurville. Verlaine présente le jeune prodige de Charleville à ses amis du «Cercle des vilains bonhommes». Bientôt, la passion flambe entre les deux poètes. Verlaine change. Il multiplie les excentricités, sombre dans l'alcool et délaisse son travail de bureau...
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE
Pour rendre crédible une affiche pareille, il fallait d'abord trouver deux acteurs suffisamment convaincus de leurs rôles. David Thewlis (l'escogriffe hagard du Naked de Mike Leigh) et Leonardo DiCaprio (le jeune qui monte à Hollywood) s'en tirent avec les honneurs. Mais ils ne peuvent sauver à eux seuls une production composite (« européenne ») qui se contente d'une reconstitution plutôt fadasse. Avec pour unique audace de tenir la chandelle quand les amis de plume deviennent amants terribles scènes coupées dans la version américaine... Pour qui, finalement, ce pâté Rimbaud Verlaine, en croûte d'époque ? Agnieszka Holland a dû se poser la même question, et renoncer à y répondre. Quelques moments, pourtant, témoignent d'une réelle inspiration. Quand Verlaine, échappant une nouvelle fois à sa famille bourgeoise, reprend en sens inverse un train jaune et fait des grimaces à la fenêtre, à côté de son pote Rimbaud. Trop rare bouffée d'air et d'enfance au milieu d'un pensum où l'on a soigné les décors plus que l'esprit. François Gorin François Gorin
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